Josué et Gino sont de grands amis. Ils décident d’aller dans un magasin à grande surface afin de s’acheter des petits sapins verts pour avoir une bonne odeur sur leur cyclomoteur. En marchant dans le magasin, ils croisent une rangée où il y a des pistolets à air comprimé de couleur noire qui sont identiques à un vrai pistolet de policier.
Comme ce n’est pas dispendieux, Gino décide d’acheter un pistolet et des munitions pour seulement 50 $. À la sortie du magasin, Josué vole les petits sapins de Gino. Gino est très furieux. Il sort son pistolet et tire en direction de Josué et l’atteint à l’œil. Josué est amené à l’hôpital et le médecin lui confirme qu’il a perdu l’usage de son oeil.
Les policiers font analyser le pistolet. En raison de son importante vélocité, il est considéré comme une arme à feu au sens du Code criminel. Gino doit faire face à de graves accusations, soit usage négligent d’une arme à feu, braquer une arme à feu, port d’une arme dans un dessin dangereux, avoir décharger une arme à feu et voies de fait armé.
Il est légal de vendre ce type de pistolet à air comprimé dans les magasins à grande surface. Par contre, il est très risqué de faire l’usage d’un tel pistolet, car la vitesse des projectiles peut causer des lésions permanentes à une victime.
En plus de regretter d’avoir crever l’œil de son ami Josué, Gino risque une importante peine qui pourra l’amener en Centre de réadaptation pour plusieurs mois.
Si vous souhaitez obtenir d’autres informations à ce sujet, n’hésitez pas à communiquer avec un avocat du Centre communautaire juridique du Saguenay-Lac Saint-Jean qui se fera un plaisir de répondre à vos questions.