Mélanie est mère monoparentale de trois enfants âgés respectivement de 9 ans, 7 ans et 3 ans.

La mère et les enfants ont un suivi auprès de la Directrice de la protection de la jeunesse. Le motif de compromission retenu dans leur situation est l’article 38 c) de la Loi sur la protection de la jeunesse, soit : mauvais traitements psychologiques (santé mentale mère).

Dans les conclusions du jugement, Mélanie s’est engagée à poursuivre son suivi psychologique et à se conformer aux recommandations du professionnel consulté.

Lors d’une rencontre, la travailleuse sociale de la DPJ lui demande de signer une autorisation afin qu’elle puisse communiquer avec sa psychologue.

Prise de peur et ne voulant pas que les informations personnelles qu’elle a confiées à sa psychologue soient portées à la connaissance de l’intervenante, Mélanie refuse de signer l’autorisation, et ce, avant d’avoir d’abord consulté son avocat.

Lors de son rendez-vous avec son avocat, Mélanie apprend qu’une telle autorisation est à portée limitée et qu’en aucun cas sa psychologue ne pourra divulguer les informations personnelles reçues de sa cliente pendant leurs rencontres, celle-ci étant liée par le secret professionnel.

Ainsi, l’objectif d’une telle autorisation est que l’intervenante puisse obtenir la confirmation qu’un suivi est en cour, connaître la fréquence de celui-ci, de même que la qualité de la participation de la mère et les objectifs travaillés. De cette façon, l’intervenante s’assure que la mère se met bien en action, comme le requièrent le jugement et l’intérêt de ses enfants.

Pour toute question additionnelle, n’hésitez pas à consulter un avocat au bureau d’aide juridique de votre secteur.