Tout d’abord, qu’il s’agisse de Facebook, Twitter, Instagram ou de tout autre réseau social, lors de votre inscription, vous avez tous consenti aux conditions d’utilisation du site.

En effet, ces conditions étaient inscrites en très petits caractères et s’étalaient sur des dizaines de pages, dans un langage souvent incompréhensible.  

Malgré ce fait, vous avez sans doute fait comme moi : vous n’avez rien lu et avez cliqué sur « accepter ».  

Eh bien, sachez que vous avez ainsi signé un contrat avec un ou les réseaux sociaux concernés et que votre utilisation est maintenant régie par ce document.  

Entre autres, dans les petits caractères se trouvaient deux choses importantes :  

La première, que vous releviez le site concerné de toute responsabilité quant à l’utilisation qui pourrait être faite de vos photographies ou vidéos. La deuxième, que vous leur donniez automatiquement une licence très large sur l’ensemble du contenu de votre page.  

Cela veut dire que si quelqu’un prend l’une de vos photographies, la diffuse à dix amis qui la rediffuseront ensuite à leur tour à dix autres amis, alors il vous appartiendra de trouver toutes ces personnes ainsi que leur adresse si jamais vous désirez les poursuivre. Il faut savoir, que ce soit Facebook ou les autres réseaux sociaux, vous ne pourrez certes pas compter sur leur aide.  

De plus, en publiant une photo sur les réseaux sociaux, vous leur permettez de faire ce qu’ils veulent avec votre image, cédant ainsi toute propriété intellectuelle sur cette dernière.  

Alors si vous êtes un artiste ou que vous avez une idée révolutionnaire, je vous conseille de vous garder une petite gêne avant de la publier, car les risques peuvent être grands.  

Cependant, malgré tous ces dangers et cette perte de contrôle de vos images, il y a bien peu de chances que les réseaux sociaux se servent de votre contenu sans votre accord. En effet, ces derniers n’ont aucun intérêt à utiliser le matériel contenu dans les pages personnelles de leurs utilisateurs et de briser ainsi le lien de confiance du consommateur, voire même mettre en péril l’avenir de leur site.

On n’osera peut-être pas utiliser la photo de votre joli poupon pour faire de la publicité, mais peut-être recevrez-vous « par hasard » des publicités de couches et de biberons.

  À vous de décider maintenant !


Maître Jean Théberge

Bureau de Dolbeau-Mistassini.