Bastien est âgé de 15 ans et Laurence, sa première blonde, vient de rompre. Bastien est évidemment démoli par la nouvelle, et il l’est encore plus lorsqu’il apprend que Laurence sort maintenant avec son meilleur ami, Kevin. Dans un élan de colère, se sentant trahi par son ami, il prend son pistolet airsoft et part confronter Kevin. Il se rend chez Kevin, entre chez lui de force et commence à l’insulter. Le ton monte et Bastien finit par s’emparer du téléphone cellulaire de son ami et lui tire quelques billes de plastique sur la jambe. Kevin n’est pas sérieusement blessé, mais il a un bleu sur le tibia.
Bastien ne le sait pas encore, mais il vient de commettre une infraction grave. En entrant de force chez son ami, il s’est introduit par effraction chez lui et a commis un vol qualifié avec une arme à feu. Le Code criminel définit une arme à feu comme étant toute arme permettant de tirer un projectile avec l’aide d’un canon à des vitesses pouvant causer des blessures graves. Un pistolet airsoft, qui coûte moins de cent dollars et qui s’achète en vente libre sur Internet, entre dans cette définition lorsqu’il sert à la commission d’un crime.
Une croyance erronée persiste dans la population qui croit qu’une arme doit réellement tirer des projectiles avec de la poudre à canon afin de se classer comme arme à feu. Cette croyance donne l’impression que les pistolets à air comprimé ne sont que des jouets et que leur utilisation comme arme est vue comme telle. Cette croyance est fausse et mène souvent à de longues peines d’incarcération lorsqu’un individu est assez téméraire pour s’en servir dans la commission d’un crime.
Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations à ce sujet, n’hésitez pas à communiquer avec le bureau d’aide juridique de votre secteur.