Le père d’Éric est décédé en août 2022. Éric ne s’en porte pas plus mal, car il n’a jamais eu une bonne relation avec son père. À vrai dire, ils ne s’étaient pas vus depuis plus de dix ans.
Georges, le père d’Éric, n’avait pas rédigé de testament avant son décès. Éric n’a ni frère ni sœur et son père n’avait pas de conjointe. Il est donc le seul à lui succéder, mais il n’est pas question qu’il s’occupe de quoi que ce soit pour les funérailles, car Georges n’avait pas un sou et Éric ne veut rien payer.
Cinq mois plus tard, Éric croise sa cousine Sandra à l’épicerie. Celle-ci lui parle évidemment de la mort de Georges. Elle lui demande s’il a accepté la succession de son père, même s’ils n’étaient pas en bons termes. Éric lui répond qu’il ne l’a pas acceptée parce que Georges était sans argent et endetté.
Sauf que… Éric ne l’a pas refusée non plus.
Or, ce qu’Éric ne sait pas, c’est que, même s’il n’avait plus aucun lien avec son père et qu’il n’a rien géré à la suite de son décès, il a tout de même un choix à faire : accepter ou refuser la succession.
Dans les circonstances, comme Georges n’avait aucun actif et plusieurs dettes, Éric a intérêt à renoncer à la succession.
Il est important de savoir que la renonciation à une succession ne peut être faite que par un acte notarié ou par une déclaration judiciaire soumise au tribunal. Éric a six mois pour renoncer à la succession de son père. Dans le cas présent, il ne doit donc pas tarder à rencontrer un professionnel pour régler le tout.
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